Patrice Allard, Rédacteur en Chef de Informations et Commentaires
Lorsque le G 20[1] s’est réuni pour la première fois en 2008, à Washington, l’image d’un monde tri-polaire s’en dégageait. D’un côté les pays industrialisés (vieux ou plus récents), constituant les pays des Centres, de l’autre, dix pays venus des périphéries, souvent appelés émergents[2] (cette expression a-t-elle un sens ?) et enfin le reste du monde, complètement laissé à l’écart. Ce groupe nouveau, constitué à la faveur de la crise actuelle, soulevait et soulève encore des interrogations. Fallait-il voir l’apparition d’un super G7 élargi reprenant les missions de ce dernier ? S’agissait-il d’une association entre pays des Centres et les pays périphériques les plus puissants dans le but d’éviter la constitution d’un bloc de pays périphériques organisé autour de pays devenant de plus en plus importants comme la Chine, l’Inde ou le Brésil et pouvant, le souvenir du Groupe des 77 est encore présent, profiter des circonstances pour exiger un nouvel ordre économique international ?
De l’avis de nombreux commentateurs, le G 20 a relativement bien fonctionné. Il s’est réuni deux fois en 2009 (Londres, le 2 avril et Pittsburg, les 24 et 25 septembre) alors que le G 8[3] ne s’est réuni qu’une seule fois (à Aquila, le 10 juillet). De plus, la ferme résolution adoptée par les membres du G 20 à Pittsburg de faire de ce groupe le « forum principal » de la coopération économique condamne le G 8 dont il reprend la fonction. La concertation dans les politiques de relance pour contrecarrer la récession est à mettre à l’actif de ce G 20. Il montre l’émergence d’une certaine unité de vue entre les dix membres appartenant aux Centres et les dix nouveaux venus, issus des Périphéries. L’efficacité de ces politiques concertées ne doit pas être mesurée à l’aune de la seule évolution de l’activité économique en 2010 qui fait suite à l’année 2009, une année de forte récession pour de nombreux pays. Comme l’écrit Sandra Moatti : « L’effet des plans de relance coordonnés s’est fait clairement sentir, non seulement sur la demande intérieure, mais peut-être plus encore sur la demande extérieure : l’embellie du secteur automobile en France doit au moins autant aux primes à la casse décidées chez nos partenaires commerciaux, l’Allemagne, comme le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie ou les États-Unis en ont distribué de plus généreuses encore, qu’aux mesures prises au niveau national »[4].
Plus contestables sont les résultats obtenus par le G 20 en matière de régulation de la finance internationale ou de correction des grands déséquilibres mondiaux. Qu’il s’agisse de contraindre les « paradis fiscaux » à plus de transparence, de limiter les « bonus » des traders ou d’interdire les opérations sur titre pratiquées à découvert, la bonne volonté du G 20 est évidente. Cela ne suffit pas car restant très fragmentaire. Il en est de même des efforts dispersés de l’Administration américaine (réglementation du niveau des fonds propres des banques) ou de l’Union européenne (encadrer l’activité des fonds spéculatifs et les pratiques des agences de notation). Les comportements spéculatifs et aventureux demeurent et rien ne paraît interdire au capitalisme mondialisé de poursuivre le chemin qu’il emprunte depuis 2006 : aller d’une bulle spéculative à l’autre.
Les exemples européens actuels sont ici révélateurs. L’engrenage dans lequel s’est trouvé prise l’économie grecque et qui menace d’autres économies européennes, le Portugal, l’Italie, l’Irlande et l’Espagne, qui sont, avec la Grèce, désignés par la presse anglo-saxonne par l’abréviation péjorative de PIIGS, montre à l’évidence la pression continue que les « marchés financiers » exercent. Jusqu’en 2007, la situation économique de la Grèce n’était pas la pire, avec un endettement des administrations publiques qui dépassait 90 % du Produit intérieur brut (PIB), inférieur, la même année, à celui de l’Italie, situé au-delà des 100 % et, hors d’Europe, très inférieur au plus de 160 % du PIB que représentait la dette publique du Japon. Avec la crise financière devenant crise économique, les finances publiques grecques, comme bien d’autres, durent à la fois participer au sauvetage du secteur bancaire et financier et s’engager dans une politique de soutien à l’activité économique pour faire face à la récession. Le déficit budgétaire se creusa jusqu’à atteindre 12 à 13 % du PIB en 2009, ce qui, comparé à d’autres pays développés n’a rien d’extraordinaire. La même année, la dette des administrations publiques grecques atteignait 120 % du PIB. Encore une fois cette évolution, bien qu’inquiétante, n’était pas la pire : entre 2007 et 2009 l’endettement public irlandais est passé de moins de 30 % du PIB à près de 80 % ! Où se situait alors l’originalité de la Grèce ? Sans doute dans deux caractéristiques : l’importante participation des institutions financières étrangères aux souscriptions d’emprunts grecs et l’importance de la dette à court terme dans la dette totale, ce qui conduisait les pouvoirs publics à renouveler plus souvent leurs emprunts pour pouvoir honorer leurs engagements. La défiance des prêteurs internationaux s’est exprimée par le gonflement de la prime de risque[5] qu’ils ajoutent au taux d’intérêt du marché pour accepter de prêter des fonds. Cela s’est traduit par la hausse brutale des taux d’intérêt supportée par l’État grec[6] et l’amorce d’un engrenage destructeur. Plus la charge des intérêts s’accroît, plus la nécessité de recourir à de nouveaux emprunts augmente et induit une charge d’intérêt plus grande encore. La dette publique devient vite insoutenable. Cet engrenage n’est pas nouveau : il est bien proche de celui qu’ont subi les pays périphériques (y compris certains pays aujourd’hui émergents) au début des années 1980 et qui fut appelé « crise de la dette ». Seule nouveauté par rapport à cette crise ancienne, l’ampleur des comportements spéculatifs sur les marchés financiers internationaux. Plus la défiance se renforce, plus il devient rationnel d’attendre du débiteur un intérêt élevé et de ne lui prêter qu’à court terme. Plus la prime de risque s’élève, plus la certitude que le risque est élevé se trouve renforcer, plus la spéculation à la hausse des taux d’intérêt est confortée par cette moindre incertitude et légitimée par le jugement des agences de notation. Pour reprendre l’expression familière des économistes libéraux, les marchés sur-réagissent, accélérant le processus d’étranglement de l’économie grecque. Ce qui frappe le plus, ici, est que rien ne semble pouvoir s’opposer à ce que cet engrenage ne se reproduise, frappant aussi bien un pays des Centres qu’un pays émergent ou un pays des Périphéries, tant les vulnérabilités de ces économies ou les opportunités de spéculations fructueuses sont devenues importantes (taux d’intérêt comme dans l’exemple grec, taux de change, etc.). Que peut faire le G 20 ?
Il est certes bien trop tôt pour juger de l’action du G 20 mais nous pouvons augurer que son efficacité ne peut reposer sur une seule bonne volonté commune mais réclame une solidarité accrue des membres pour que ceux-ci parviennent, le cas échéant, à sacrifier des intérêts nationaux au profit d’idéaux de plus grande envergure. Une telle solidarité est-elle en train d’émerger ?
La condition d’une telle solidarité, pour être solide, devrait reposer avant tout sur une similitude des situations économiques et sociales rencontrées par chacun des 20. En est-on arrivé là ? Rien n’est moins sûr.
La situation économique que connaissent les pays des Centres présente, pour ceux-là, de nombreuses similitudes. La question de la « sortie de crise » se pose avec acuité. Il faut l’entendre comme le moment où des dynamiques de croissance étant amorcées, les politiques de relance n’auraient plus lieu d’être. En effet, la contrepartie de ces politiques est l’alourdissement continu du déficit budgétaire, qui pèse de plus en plus lourd[7] et pourrait conduire à un étranglement des finances publiques par le poids de la dette, ce qui se rapprocherait d’un engrenage « à la Grecque ».
Atteindre rapidement ce point critique de la « sortie de crise » est donc essentiel pour ces pays mais comment y parvenir ? Ces pays centraux présentent une seconde similitude. Des trois dynamiques habituelles de reprise de la croissance : la consommation intérieure, l’investissement interne et la demande étrangère, nombreux sont ceux qui risquent de ne pouvoir compter que sur la troisième.
Dans les pays des Centres, une reprise de l’investissement privé peut sembler illusoire. D’une part, il est nécessaire de tenir compte des nombreuses surcapacités de production existantes. D’autre part, ce type d’investissement est lié à l’évolution attendue de la consommation. Un tel essor de la consommation semble rencontrer deux obstacles sérieux. Le premier est la montée du chômage qui incite les ménages à préférer constituer une épargne de précaution plutôt qu’à consommer plus. Le second est plus récent et sans doute plus puissant encore. L’engrenage grec est présent dans la tête de tous les décideurs. Faute de pouvoir juguler les comportements spéculatifs et soumettre les différents acteurs financiers à des règlements qui rendent possible la restauration d’une capacité d’action économique des pouvoirs publics, ces derniers ont tenté de rassurer ces acteurs en faisant la preuve que les dettes publiques restent soutenables par la mise en place de politiques d’austérité. Il s’agit bien de fournir, à moyen terme, la preuve que le budget de l’État dégagera des capacités de remboursement. Dès lors, nous retrouvons les vieux principes de la doctrine libérale : moins de dépenses publiques (sans regard pour les besoins collectifs et sociaux non satisfaits) et plus de recettes publiques. La thérapie de choc administrée à la population grecque, sous la pression des pays européens partenaires et du Fonds monétaire international (FMI) est exemplaire : baisse des salaires, suppression de primes salariales, rallongement de l’âge de la retraite et baisse des pensions des retraités, hausse de la TVA. Les décideurs européens et le FMI ne semblent guère avoir fait preuve d’originalité. Le remède appliqué à la Grèce ressemble fort à la panoplie de moyens déployés, dans les années 1980, dans les pays périphériques pour instaurer un équilibre budgétaire, l’un des éléments clés des politiques d’ajustement imposées à ces pays. Avec de telles mesures, peut-on attendre des ménages grecs qu’ils consomment davantage ? Le plus grave est ici, en Europe d’abord, la contagion. Si les politiques d’austérité rassurent les financiers, alors chaque pays développé lourdement endetté se doit de les mettre en œuvre. Et les exemples se multiplient. En Italie, le plan d’austérité décidé récemment vise à réduire les dépenses publiques à hauteur de 1,6 % du PIB d’ici à 2012. En Allemagne, les économies budgétaires à réaliser à la même échéance s’élèveraient à 80 milliards d’euros, en France à 100 milliards. Avec de telles politiques, engagées sous la pression des événements, il n’y a guère de doute : la seule dynamique permettant d’espérer réussir une « sortie de crise » ne peut être que la demande étrangère. L’insistance des pays des Centres à attendre des pays issus des périphéries une progression de leurs importations se comprend alors fort bien, mais le peuvent-ils et est-il dans l’intérêt de ces pays de jouer ce rôle de locomotive de l’économie capitaliste mondialisée ?
Si l’ampleur de la récession qui les frappe est caractéristique des pays centraux, qu’il est possible de classer en deux groupes, la situation des autres pays est plus contrastée. Le tableau présent à la page suivante illustre cela.
Si certains des pays issus des Périphéries, en raison de leurs forts liens commerciaux et des liens en capitaux, noués avec l’Occident, connaissent une forte récession en 2009 (Mexique, Turquie), cela n’est pas le cas de tous. Ainsi le Brésil échappe-t-il presqu’à cette récession, alors que la croissance de l’Indonésie, de l’Inde ou de la Chine ne se trouve que ralentie par rapport aux chiffres élevés enregistrés l’année précédente. Dans le cas de la Chine, la poursuite d’un important effort d’investissement intérieur, stimulé par des politiques publiques explique cela. Pour l’Inde comme l’Indonésie, c’est grâce à une forte consommation intérieure que la croissance reste vive. Ceci se retrouve au Brésil où le Président Lula déclarait : « L’économie a survécu grâce aux plus pauvres »[8]. Dans ce pays également, c’est la consommation, stimulée par les politiques sociales anti-pauvreté, qui a amorti les effets d’une conjoncture « importée ».
Croissance et récession de quelques pays du G 20 (en %)
Pays | Taux de croissance 2008 du PIB | Taux de croissance 2009 du PIB |
Allemagne | 2,5 | -5,3 |
États-Unis | 2,2 | -2,7 |
Canada | 2,7 | -2,5 |
France | 2,2 | -2,3 |
Italie | 1,5 | -5,1 |
Japon | 2,1 | -5,3 |
Royaume-Uni | 3,0 | -4,4 |
Russie | 8,1 | -7,5 |
Brésil | 5,4 | -0,4 |
Chine | 11,9 | 8,5 |
Corée du Sud | 5,0 | -1,0 |
Inde | 9,0 | 5,3 |
Indonésie | 6,3 | 4,0 |
Turquie | 4,5 | -6,5 |
Mexique | 3,3 | -7,3 |
Sources : OCDE (données provisoires).
La requête, souvent répétée, adressée aux pays issus des Périphéries en croissance rapide, leur demandant d’abandonner le modèle d’une croissance tirée par les exportations au profit d’une croissance impulsée par le marché intérieur est en train de perdre toute pertinence puisque ce changement est maintenant amorcé chez certains d’entre eux. Est-ce à dire que de nouvelles « locomotives » de l’économie mondiale sont sur le point de naître ? Sans doute pas, puisque des importations nouvelles adressées par ces pays aux économies des Centres ne peuvent exister que si les économies occidentales sont en mesure de répondre aux besoins spécifiques de ces pays ce qui ne semble pas être le cas.
Cette insistance des pays des Centres à attendre des pays issus des Périphéries qu’ils acceptent de jouer ce rôle de locomotive se focalise dans l’exigence d’une appréciation de la monnaie chinoise, le yuan, aujourd’hui lié au dollar. L’idée, du point de vue des pays centraux paraît heureuse : une réévaluation de cette monnaie freinerait les exportations chinoises et encouragerait les importations de ce pays, contribuant en cela à créer une demande accrue à l’exportation pour ces pays centraux, ainsi qu’à corriger les profonds déséquilibres commerciaux actuels. Pourtant une telle réévaluation est-elle bien dans l’intérêt d’un développement économique et social de la Chine ?
Cela reste très contestable. Ce pays doit faire face à la nécessité de créer chaque année un grand nombre d’emplois pour absorber à la fois la venue en nombre de nouveaux actifs et le surnombre des actifs agricoles. Une croissance économique accélérée est donc nécessaire et pour cela doit être à la fois tirée par la demande intérieure, portant aussi bien sur des biens de consommation que sur des biens d’équipement, et par la demande extérieure. De plus une partie de l’épargne accumulée par la Chine se présente sous la forme des 2 300 milliards de dollars constituant les réserves de change. Mécaniquement toute appréciation du yuan par rapport au dollar équivaudrait à une dépréciation de même ampleur de cette épargne. Quel pays accepterait de voir son épargne fondre de cette manière ?
La récente annonce des autorités chinoises de mettre fin au régime de fixité du taux de change yuan / dollar ne change guère les données de cette question. Elle est un signal. En recourant à un régime de changes flottants dirigés (changes flexibles), le gouvernement chinois annonce simplement qu’il ne s’engage plus à assurer une parité fixe de sa monnaie et donc que sa monnaie pourrait connaître une appréciation. En saluant cette décision comme une victoire des pays riches contre un pays émergent, les chroniqueurs oublient que ce régime de changes flexibles laisse une très grande marge de manœuvre aux autorités monétaires chinoises et donc que l’appréciation et le montant de celle-ci se situent toujours dans un futur hypothétique. Ils oublient également qu’une véritable appréciation du yuan signifierait une dépréciation du dollar ouvrant la voie à toutes les tensions possibles sur les changes et, comme le montre la rapide dépréciation de l’euro aujourd’hui, rendrait crédible le risque d’un rebondissement de l’actuelle crise économique sous la forme d’une « guerre des monnaies ».
Les pays issus des Périphéries sont-ils devenus des pays intermédiaires entre Centres et Périphéries, ou bien restent-ils périphériques ? Cette question de l’appréciation du yuan reproduit un comportement habituel des pays centraux : reporter sur les Périphéries leurs propres difficultés, en s’épargnant l’effort de les traiter en interne. Cela, dans ce cas précis, reviendrait à ne plus compter sur leurs exportations pour atteindre la « sortie de crise », mais à s’attaquer à leurs propres difficultés intérieures : l’ampleur des besoins sociaux aujourd’hui délaissés et les effets nocifs pour la consommation intérieure de l’explosion des inégalités sociales.
Ainsi donc le succès futur éventuel du G 20 sur la base d’une réelle solidarité entre membres impose de sortir des rapports Centres Périphéries tels qu’ils existent aujourd’hui. Mais, si le désordre économique international actuel est bien du fait des pays centraux, ces pays sont-ils capables, avec des pays issus des Périphéries, d’inventer de nouveaux rapports, mettant en avant le développement économique et social dans le monde entier ?
Notes:
[1] Le G 20 comprend l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du sud, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie et l’Union Européenne. Il est possible de se reporter à l’éditorial du numéro 147 de la revue pour plus d’informations sur ce groupe.
[2] L’expression pose problème dans la mesure où ces dix pays paraissent avoir été choisis surtout en fonction de l’importance de leur PIB dans chacune des différentes régions du sud : Afrique, Moyen-Orient, Asie du Sud, Asie de l’Est et du Sud-Est et Amérique latine. Leurs trajectoires économiques restent donc différentes, même si la croissance rapide de certains justifie ainsi le qualificatif de pays émergents.
[3] Le G 8 comprend l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Russie.
[4][4] Sandra Moatti, « Menaces sur la reprise. Les dilemmes de la sortie de crise », Alternatives économiques, n° 286, décembre 2009.
[5] La prime de risque (spread) est un taux d’intérêt additionnel qui correspond à l’évaluation que les prêteurs font du risque de non remboursement par le débiteur. Cette évaluation est sous-tendue par l’appréciation de la situation de ce débiteur par les agences de notation.
[6] En février 2010, le taux d’intérêt supporté par la Grèce était le double de celui supporté par l’Allemagne. Source : Christian De Boissieux, « De la crise financière à la guerre des monnaies », Questions internationales, n° 43, mai-juin 2010.
[7] Le déficit budgétaire des États-Unis serait proche de 13 % du PIB, celui du Royaume-Uni de 14 % cependant que celui des pays de la zone euro se situerait en moyenne autour de 5 % en 2009.
[8] Jean-Pierre Langellier, article « Brésil », Bilan économie 2010, Le Monde.